Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ras le bol du racisme

Ras le bol du racisme
Publicité
Archives
14 avril 2006

Terrorisme intellectuel

Attention : si vous êtes « nationalistes », vous pouvez être désormais accusés d'être « racistes » voire « nazis » !

La technique de la « reductio ad hitlerium » de tout patriote fier de sa nation touche désormais le Conseil de l'Europe. En effet, l'Assemblée Parlementaire a « adopté une résolution pour lutter contre les phénomènes racistes et nationalistes en Europe suite à l'analyse d'un rapport intitulé « Combattre la résurgence de l'idéologie nazie ». », nous apprend l'AFP et la Licra.

La Licra résume une dépêche AFP ici : http://www.licra.org/index.php ?section=news&id=2357

On ne peut qu'applaudir à la lutte contre l'idéologie nazie et contre le racisme, mais qu'est-ce que « les phénomènes nationalistes » ont à voir avec le nazisme et le racisme ?

Pourtant, la proposition de résolution comporte lui aussi cet « amalgame » : http://assembly.coe.int/Main.asp ?link=/Documents/WorkingDocs/Doc05/FDOC10766.htm

Point 16 de la résolution : « L'Assemblée décide d'organiser une conférence internationale pour analyser de manière approfondie la résurgence des phénomènes racistes et nationalistes dans les sociétés européennes, échanger les expériences les plus positives et développer des approches communes afin de combattre la réapparition des idées nazies. »

Alors moi qui suis fier de ma nationalité française, donc de la Nation à laquelle j'appartient, j'ouvre mon Petit Larousse et je lis : « Nationalisme : 1. Doctrine qui affirme la prééminence de l'intérêt de la nation par rapport aux intérêts des groupes, des classes, des individus qui la constituent. 2. Mouvement politique d'individus qui veulent imposer dans tous les domaines la prédominance de la nation à laquelle ils appartiennent. »

« Prééminence de l'intérêt de la nation par rapport aux intérêts des groupes », n'est-ce pas effacer les communautarisme derrière l'intérêt commun du groupe, donc combattre le racisme entre les communautés, en quelque sorte ?

Et décidément, je ne comprends toujours pas le rapport entre « nationalisme » et ce nazisme et ce racisme qu'on veut (et qu'on doit combattre !)

Bientôt il sera interdit d'être nationaliste en Europe ? Voilà un bien curieux… fascisme intellectuel, des plus discriminatoires !

On savait déjà qu'on pouvait être en France fier de ses « racines » (musulmanes, arabes, etc.), à condition que celles-ci ne soient pas de « souche » française, ce qui vous ferait passer pour un « raciste », ce qui est un comble puisque cette discrimination entre le droit aux « racines » est justement… raciste !

J'apprends que désormais, quelles que soient nous « racines », il ne faut même plus défendre « l'intérêt de la nation », par exemple quand il entre en conflit avec les « intérêts » de certains « groupes ». Ou alors on est assimilé à un raciste, voire un nazi.

Une citoyenne française, Monia Haddoui, déclarait récemment: « Je suis française et mes enfants sont français. C'est un choix. Mes enfants sont des Français et je suis très très fière d'être française. » Je vais lui dire de faire attention à ce qu'elle raconte, cela pourrait lui valoir d'être accusé de nazisme…

Publicité
Publicité
14 avril 2006

Enquête: Banlieues, retour de flammes

Cinq mois se sont écoulés depuis que les banlieues de France se sont enflammées. Mais tandis qu'à Clichy, Pau ou Vénissieux, les jeunes insurgés ont cessé le combat, une autre guérilla continue de faire rage, sur les scènes intellectuelles et médiatiques, cette fois : celle de l'interprétation des faits, qui porte sur la signification même de ce que les spécialistes nomment des "processus émeutiers".

A vrai dire, cette bataille-là ne date pas d'hier. Simplement, à chaque nouvel embrasement, elle franchit, elle aussi, un nouveau seuil de violence. Depuis novembre 2005, elle s'est encore radicalisée. Et si d'aventure les hostilités devaient cesser, ne serait-ce qu'un instant, on s'apercevrait alors qu'un cadavre gît au milieu du front : celui de la sociologie. Sur les plateaux de télévision ou dans les colonnes des journaux, en effet, on a tiré à vue sur ces "chers professeurs" qui, là où il faudrait voir les logiques purement culturelles ou ethniques à l'oeuvre dans ces événements, s'obstinent à y plaquer des causalités sociales (chômage, précarité, relégation...), se complaisant ainsi dans une impardonnable "culture de l'excuse".

Selon cette rhétorique désormais bien rodée, les "belles âmes" sociologiques seraient incapables de percevoir les vrais enjeux des crises actuelles : l'islam, la polygamie, la haine de la République et/ou de la culture "occidentale", c'est-à-dire de la culture tout court. Pire, leur coupable aveuglement ferait de ces sociologues les principaux responsables de la barbarie à venir : "Pour la sociologie (nous parlons ici de la sociologie aussi déterministe que compassionnelle issue de Bourdieu) servant de base à tous les travailleurs sociaux, médiateurs, intervenants en banlieue, "la" culture n'existe pas ; seules existent "les" cultures, toutes légitimes à égalité. A force de marteler que "la" culture est oppression, élitisme, qu'une pièce de Shakespeare n'a pas plus de valeur qu'une chanson, et qu'un vers de Racine ne vaut pas mieux qu'un couscous, comment s'étonner qu'on brûle des bibliothèques ?", s'interroge ainsi le philosophe Robert Redeker dans un ouvrage publié sous la direction de Raphaël Draï et Jean-François Mattéi (La République brûle-t-elle ? Essai sur les violences urbaines françaises, Ed. Michalon, 208 p., 17 €).

Offensive virulente, dira-t-on, hasardeuse pour la forme, sans nuance sur le fond. Mais qui n'en a pas moins atteint son but : faute d'avoir anéanti son adverse partie, elle a réussi à la terroriser. Comment expliquer, sinon, la réaction panique de quelques sociologues français ? Au lieu de se préparer à une guerre d'usure, et de réinvestir le "terrain" pour mettre en chantier des enquêtes au long cours, les voilà qui se laissent entraîner dans le champ miné d'une polémique à courte vue. C'est du moins ce que donnent à penser les deux volumes parus simultanément aux éditions La Découverte : un petit livre publié sous la direction de Véronique Le Goaziou et Laurent Mucchielli (Quand les banlieues brûlent... Retour sur les émeutes de novembre 2005, "Sur le vif", 160 p., 8,5 €) et un numéro de la revue Mouvements ("Emeutes, et après ?", n°44, 200 p., 13 €).

EMBALLEMENT MIMÉTIQUE

Certes, on y trouvera quelques contributions intéressantes : celle de Patrick Simon, par exemple, intitulée "Discriminations négatives. Pour une politique contre le délit de faciès". Celle de Marwan Mohammed et Laurent Mucchielli, aussi, consacrée à l'action policière dans les quartiers "sensibles". Mais dans l'ensemble, la faiblesse de ces publications vient de ce qu'elles ne reposent sur aucune investigation réelle, aucun apport comparable à ce qu'avaient pu réaliser Stéphane Beau et Michel Pialoux avec leur enquête sur la ZUP de Montbéliard dans Violences urbaines, violence sociale. Genèse des nouvelles classes dangereuses (Fayard, 2003), pour ne citer que ce seul exemple.

Où est la voix des émeutiers ? On n'en perçoit ici que de vagues échos, hâtivement utilisés. Le point de vue des policiers, celui des pompiers ? Faute de recherches empiriques, beaucoup de textes cèdent à une double facilité : d'un côté, l'énoncé de causalités mille fois ressassées (pauvreté, discriminations...) ; de l'autre, la polémique contre la "doxa" sécuritaire et la "lecture "unique obligatoire" susurrée par les politiques et confirmée par les médias".

Derrière les pétitions de principe "scientifiques", on distingue les dégâts d'un emballement mimétique aussi navrant que périlleux : à force de se renier elle-même, une certaine sociologie "militante" en vient à reproduire le plus paresseux des discours médiatiques. La crise de novembre exige à la fois moins de précipitation et plus d'audace. Elle attend d'autres "travaux" que ceux-là.

Jean Birnbaum

Source de cet article: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3260,36-761212,0.html?provenance=rss

13 avril 2006

Faut-il importer le multiculturalisme en France ?

par Christophe Beaudouin

Nicolas Sarkozy s'est fait depuis quelques années le champion des "communautés" ethnico-religieuses, régionalistes, homosexuelles... rompant, aux yeux de beaucoup, avec les fondements républicains du Gaullisme, comme avec ceux de nos institutions. Dans un ouvrage programmatique ("La République, les religions, l'espérance"), dans son action au Ministère de l'Intérieur et comme président de l'UMP (devant des militants parfois perplexes), Nicolas Sarkozy considère le modèle multiculturel (anglo-saxon, néerlandais) comme un exemple dont la France devrait s'inspirer. On se souvient que c'est lui qui a institutionnalisé un "Islam de France" en créant le Conseil français du culte musulman (dont il serait temps de faire le bilan...), débattu en direct avec Tariq Ramadan (intellectuel islamiste Genèvois ayant gagné depuis lors sa légitimité), propose de remettre en cause la loi de 1905 sur la laïcité et financer écoles musulmanes, mosquées et formation des Imams sur fonds publics. C'est encore lui qui veut généraliser la discrimination dite "positive", donner le droit de vote aux étrangers extra-communautaires sous diverses conditions et recourir à l'immigration..."choisie" précise-t-on. Transparent et cohérent, Nicolas Sarkozy n'aura pris personne en traître en abordant l'échéance présidentielle de 2007, sur son ambition communautariste affichée pour la France, et singulièrement sur la question délicate de l'Islam en France, les musulmans représentant environ 80% des immigrés.

Pays-Bas, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne, chacun à leur manière, servent de référence aux adeptes du multiculturalisme pour tenter de démontrer que le "creuset républicain" à la Française est devenu "inopérant" ou "périmé" et qu'il faut importer "ce qui marche ailleurs", au besoin en l'adaptant. L'occasion nous est ainsi donnée de présenter une étude comparative du multiculturalisme dans ces pays dits "modèles" et de rappeler ce qu'il en est en réalité de "l'efficience" de ce système, aujourd'hui fortement remis en cause dans ses sociétés de prédilection et dénoncé pour ses effets pervers : montée des racismes et de la xénophobie, surdélinquance et surchômage immigrés, installation du fondamentalisme islamique.(I)
Nous verrons ensuite comment la psychologie française (universaliste) refuse a priori toute organisation raciale et communautaire de la société, précisément parce qu'elle accepte les mille "petites différences" de l'autre (couleur de la peau, religion etc) perçues comme secondaires. L'intégration (ou l'assimilation) à la société française apparaît en revanche impossible pour des étrangers dont la culture et/ou le mode de vie est incompatible avec celui de la nation (refus de la laïcité, endogamie, statut de la femme bas), la communauté nationale demeurant à cette échelle la seule communauté humaine légitime, parce que source de la décision commune (donc de toute démocratie), la plus protectrice des droits et libertés fondamentaux et héritière d'une longue Histoire d'assimilation de populations diverses ayant choisi d'épouser son destin. (II)

Nous nous appuyerons très largement sur les travaux de l'anthropologue Emmanuel Todd, dont l'approche originale permet de dépasser les idéologies et y voir plus clair sur les capacités de la société française à communautariser (ce que souhaite M. Sarkozy) plutôt qu'à intégrer (tradition républicaine) des populations d'origine étrangère, débat qui est au coeur de la précampagne pour l'élection présidentielle de 2007.


1) Pays-Bas : le « drame multiculturel » 327690_404661

Sur 16 millions d'habitants, il y a 1,6 million d' « allochtones non-occidentaux », dont environ 1 million de musulmans. A Rotterdam, 13% des habitants sont musulmans.

Avec le regroupement familial des années 1970, les Pays-Bas se sont investis dans une politique multiculturelle dynamique à partir de 1983. Visant généreusement à « l'intégration » (différentialiste), cette politique conduira à une plus grande visibilité de la communauté musulmane en tant que telle et à l'avènement d'un Islam des Pays-Bas : permis de construire pour les mosquées, abondantes subventions des associations, des médias et des écoles musulmanes, consultation permanente des associations par les fonctionnaires et les responsables politiques, concerts multiculturels, discours du Ministre de l'intégration traduits en arabe, débats publics des autorités avec Tariq Ramadan ou avec le Conseil européen de la Fatwa (émanation des Frères musulmans...) etc.

Pourtant, ce modèle n'a pas empêché d'un côté les discriminations, le racisme, les ghettos, la surdélinquance et le surchômage des enfants d'immigrés ; de l'autre, la montée en puissance de l'intégrisme islamique. On se souvient du cinéaste provocateur Théo Van Gogh poignardé par un islamiste en pleine rue à Amsterdam le 2 novembre 2004, ou celui du leader populiste homosexuel Pim Fortuyn deux ans plus tôt. Rappelons aussi la liste noire des élus menacés de mort, qui ne dorment plus chez eux et viennent à l'Assemblée sous haute protection, comme la députée libérale d'origine somalienne Ayaan Hirsi Ali (co-auteur du film de Van Gogh) excisée à 5 ans, ayant fui pour échapper au mariage arrangé avec son cousin, et aujourd'hui engagée contre les violences faites aux femmes musulmanes.
La culture différentialiste, avec de généreuses intentions, aura conduit à la radicalisation des Néerlandais d'une part, des jeunes musulmans d'autre part. Le député Bolkestein estimait déjà en 1991 que les normes et valeurs de l'islam seraient « incompatibles » avec celles de la société néerlandaise, qui sont celles de la tolérance, du libéralisme et de l'émancipation. Les libéraux de droite tancent donc la gauche d' « angélisme » à l'égard des immigrés et évoquent "l'islamisme rampant". En janvier 2000, c'est un journaliste travailliste réputé, Paul Scheffer, phare de la pensée sociale-démocrate Néerlandaise, a signé une tribune retentissante : « Le drame multiculturel » où il dénonce l'attentisme des pouvoirs publics face à la surreprésentation des jeunes issus de l'immigration dans les statistiques du chômage, la formation d'une « sous-classe » non intégrée, le non respect par trop de musulmans de la séparation Eglise/Etat, des femmes et des homosexuels. Scheffer estime que le modèle d'intégration néerlandais est un échec car il permet trop aux immigrés de s'enfermer dans leur culture d'origine et de ne pas assimiler les valeurs néerlandaises. « Nous vivons aux Pays-Bas les uns à côtés des autres, sans nous rencontrer : chacun a son propre café, sa propre école, ses propres idoles, sa propre musique, sa propre foi, son propre boucher, et bientôt sa propre rue ou son propre quartier. »

L'image paisible de la Hollande, du « modèle polder », royaume de la tolérance et de la concertation sociale, semble avoir vécu.

2) Allemagne : « l'islamisation des Turcs »

L'assimilation des étrangers en Allemagne a mis de côté les Turcs, objet d'une ségrégation qui rappelle celle des noirs aux Etats-Unis. Ils représentent à eux seuls 33% de la population étrangère en Allemagne. La culture turque d'origine, très éloignée de la culture arabo-musulmane, n'était a priori pas incompatible avec une parfaite assimilation à la société allemande. Leur comportement démographique à leur arrivée entre 1960 et 1985 démontre en tous cas qu'ils étaient prêts à toutes les adaptations.
Malheureusement, de tradition familiale endogame (mariages entre cousins etc.), les turcs ont été maintenus à l'écart par la société d'accueil avec un code de la nationalité longtemps basé sur le seul droit du sang et surtout le différentialisme allemand qui se fixe sur la religion musulmane, désignant le Turc comme différent du fait de l'islam et le maintenant dans une endogamie communautaire et religieuse. Si en France (système universaliste), les jeunes femmes d'origine maghrébine ont une aptitude particulière à entrer dans la culture occidentale, le pays d'accueil incitant les plus réticentes (interdiction du foulard), en Allemagne au contraire (différentialiste), la culture du pays d'accueil incite à la différence et donc les familles turques à enfermer leurs filles dans leur culture d'origine. Cet enfermement communautaire des Turcs d'Allemagne pour des raisons essentiellement religieuses conduit à faire de l'islam l'identité particulière de cette population étrangère et à ce qu'Emmanuel Todd désigne comme une véritable «islamisation des Turcs par l'Allemagne ».
Depuis les années 1990, avec la réunification et l'arrivée des « Allemands ethniques », l'augmentation du nombre de demandeurs d'asile, la tensions augmentent. Les valeurs d'autorité et d'inégalité qui caractérisent le système anthropologique allemand conduit à une tension entre homogénéité et obsession de la différence. D'où la multiplication des réactions violentes, principalement à l'égard des Turcs, «groupe paria » qui a raté son intégration.

3) Etats-Unis : la couleur de la peau « indépassable »

Les gouvernements américains successifs et la Cour suprême ont déployé pendant trente ans des efforts considérables pour mettre fin à la ségrégation des noirs dans les industries militaires, l'administration d'Etat, les transports en commun, l'accès à l'éducation, à la citoyenneté et à la politique. L'alphabétisation des Noirs passe ainsi de 12% en 1940 à 82% en 1990, et plusieurs villes élisent des Maires noirs.

Pourtant, l'obsession ségrégationniste à l'égard des Noirs reste indépassable. Alors que le mode de vie américain est en réalité très homogène, la mentalité différentialiste, fixée sur la couleur de la peau, apparaît incapable d'en finir avec les ghettos, avec la ségrégation scolaire et l'endogamie raciale. Si consciemment, l'opinion publique se dit résolument antiségrégationniste, l'inconscient de l'américain "blanc" ne croit pas en l'égalité des hommes et en l'unité du genre humain. Mariage, voisinage, école : dans ses relations individuelles, l'américain "blanc" ne peut s'empêcher de suivre une stratégie sociale d'évitement de l'américain "noir", fût il éduqué et aisé. Cette ségrégation persistante combinée au rattrapage culturel conduit à une désorganisation du tissus familial noir. "Hommes définis comme non humains par la société qui les domine, les Noirs cessent de se comporter en époux et pères." Cette destruction familiale est à l'origine, parmi la population noire, de nombreux comportements d'autodestruction (suicide, toxicomanie) et d'agression (criminalité surélevée).

Les multiculturalistes s'attachent à différencier Blancs, Noirs, Hommes, Femmes, Homosexuels, Hétérosexuels... Mais le "patchwork" d'une société américaine tolérante et vivant dans la fraternité multiculturelle est une illusion d'optique. En observant les relations humaines élémentaires que sont le voisinage, l'éducation et le mariage, il n'existe plus que deux groupes : les Blancs et les Noirs. Selon Todd, les valeurs de liberté/non-égalité qui structurent la mentalité américaine depuis l'origine, empêchent cette société de considérer que les Noirs sont des hommes comme les autres.

Cette ségrégation persistante combinée au rattrapage culturel conduit à une désorganisation du tissus familial noir. "Hommes définis comme non humains par la société qui les domine, les Noirs cessent de se comporter en époux et pères." (p.90) Cette destruction familiale est à l'origine au sein de la population noire de nombreux comportements d'autodestruction (suicide, toxicomanie) et d'agression (criminalité surélevée).

4) Royaume Uni : « pôle du fondamentalisme »

327690_404669b1

A la Libération, beaucoup d'Anglais avaient été choqués de constater la ségrégation raciale au sein des troupes américaines qui débarquaient. Modèle de tolérance sur les questions ethniques, l'Angleterre fut capable de se dresser sur la route d'Hitler et plus tard de réaliser de manière relativement paisible sa décolonisation. Néanmoins, en se fixant elle aussi en priorité sur la couleur de la peau, la population anglaise ne perçoit pas les différences culturelles réelles qui la distinguent des communautés immigrées. Ainsi les Jamaïcains, qui constituent la majorité des immigrés noirs, de langue anglaise et Chrétiens, sont les plus proches culturellement des anglais mais les plus éloignés physiquement. Au contraire, les Sikhs et les Pakistanais, sont plus lointains sur le plan des traditions familiales (endogamie, statut de la femme bas) et religieuses (musulmans ou hindouiste) mais moins éloignés physiquement des anglais que les noirs. Or, ce sont les noirs qui sont désignés comme "immigrés à problèmes typiques". "Rien n'est en effet plus angoissant pour une population d'accueil différentialiste qu'un groupe immigré très différent par l'apparence physique mais très proche par les moeurs, parce que son existence semble contredire la certitude métaphysique a priori d'une diversité cohérente des essences humaines." conclut Todd.
Pourtant, ce ne sont pas les noirs qui poseraient objectivement problème au Royaume-Uni, mais le développement d'un islam fondamentaliste. Les Pakistanais d'Angleterre sont musulmans sunnites et pour beaucoup originaire du Mirpur, de tradition familiale patrilinéaire et endogame. Bradford est devenue leur "capitale", celle de l'islam britannique. Lors de la fatwa proclamée par Khomeyni contre Salman Rushdie, l'auteur des "Versets sataniques", une foule de manifestants Pakistanais brandissaient des portraits de Khomeiny... manifestations de haine anti-occidentale que l'on a retrouvée encore à Londres au moment de l'affaire des caricatures de Mahommet. En raison du climat différentialiste propre aux pays anglo-saxons, "l'Angleterre n'apparaît pas comme le lieu de conservation de l'islam, mais comme un petit pôle du fondamentalisme."
Comme au Pays-Bas et aux Etats-Unis, depuis quelques années, d'importantes voix s'élèvent au Royaume-Uni contre le système multiculturel. Ainsi, dans "Pauvreté du Multiculturalisme", le sociologue Patrick West distingue la nécessaire tolérance à l'égard des coutumes des minorités vivant en Grande-Bretagne, du "hard multiculturalism" qui demande à la société britannique de promouvoir les cultures différentes. Il rappelle que cela conduit certains intellectuels soi-disant "progressistes" à défendre des cultures qui invitent au massacre des homosexuels, à la soumission de la femme (voile, polygamie, excision) et au rejet des cultures occidentales.

Paysages, races, cultures locales : on dénombre plus de trois cents pays dont la réunion fait de la France une mosaïque. C'est vrai si l'on parle de l'architecture, la gastronomie ou certains aspects des moeurs. C'est insuffisant si l'on veut comprendre le système France dans son rapport à la différence humaine et au monde extérieur. C'est pourquoi E.Todd suggère de recourir à l'analyse anthropologique pour dépasser l'idéologie et y voir plus clair sur les capacités de la société française à intégrer ou assimiler des populations étrangères.

5) France : le refus d'une organisation raciale de la société

327690_404672c1

Paysages, races, cultures locales : on dénombre plus de trois cents pays dont la réunion fait de la France une mosaïque. C'est vrai si l'on parle de l'architecture, la gastronomie ou certains aspects des moeurs. C'est insuffisant si l'on veut comprendre le système France dans son rapport à la différence humaine et au monde extérieur. C'est pourquoi E.Todd suggère de recourir à l'analyse anthropologique pour dépasser l'idéologie et y voir plus clair sur les capacités de la société française à intégrer ou assimiler des populations étrangères.

1 - Le principe universaliste français

Le système anthropologique français combine deux types majeurs de familles : la famille égalitaire et la famille souche : la famille égalitaire (vivant généralement au centre de l'hexagone) est porteuse des valeurs de liberté et d'égalité ; la famille souche (plutôt à la périphérie du territoire) est porteuse des valeurs d'autorité et d'inégalité. S'y ajoutent des types familiaux secondaires respectivement porteurs du couple autorité/inégalité et liberté/non-égalité. La famille adhérant à la vision égalitaire est universaliste et non ethnique, typique du bassin parisien. La famille souche assure en pratique l'existence sur la périphérie de l'espace français une conception inégalitaire et ethnocentrique de la nation (proche de la vision allemande ou japonaise)
Deux puissants facteurs ont historiquement permis de réunir ces familles : le sentiment national, appuyé sur la composante unitariste de la périphérie, qui l'emporte sur le désaccord idéologique ; l'Etat (capétien puis jacobin) qui est la synthèse de ces deux cultures et s'élève donc au-dessus des sociétés locales, les contrôlant et corrigeant différemment. Dans les régions de tempérament individualiste égalitaire, l'Etat jacobin introduit de l'ordre dans une société guettée par l'anarchie ; dans le Sud-Ouest, en Alsace ou en Bretagne, il impose le principe d'égalité et libère les individus de sociétés locales fortement intégratrices.
Ces familles ont deux points communs fondamentaux. L'exogamie d'abord : on ne se marie par en France à l'intérieur du groupe familial. Or, le monde musulman est à l'inverse caractérisé par une fréquence élevée du nombre des mariages entre cousins, manifestant une préférence élevée pour l'alliance entre les enfants de deux frères mais acceptant tous les types de mariage dans la parenté. En second lieu, un statut de la femme élevé (à l'échelle de ce qui peut être observé sur la planète) : les systèmes familiaux français sont bilatéraux parce qu'ils reposent sur un principe d'équivalence des parentés paternelles et maternelles.


2) Conséquences sur le rapport du Français à l'immigré

Exogamie et bilatéralité du système de parenté sont le fond commun minimal qui définit les limites anthropologiques de l'universalisme français. Donc tout système anthropologique immigré incluant un statut de la femme bas et une composante endogame, souvent perçue de façon indirecte à travers une attitude de fermeture au groupe, sera considéré comme non acceptable par les Français.
Or, avec d'une part la construction européenne qui véhicule les conceptions différentialistes anglo-saxonne et germanique (d'où notamment les problèmes qui vont se poser avec l'immigration Turque habituée au différentialisme allemand) et d'autre part l'immigration d'origine arabo-musulmane, notre système de valeur universaliste est soumis à rude épreuve.
On note ainsi le contraste entre la séparation à l'anglaise des immigrés de couleur, la perception allemande d'une "différence douloureuse" et la conception française d'une intégration de type individualiste.
Marceau Long, président du Haut Conseil à l'intégration a bien résumé à quoi tient la survie du modèle français : ne pas céder au multiculturalisme et au communautarisme qui ne correspondent pas à la mentalité, à la tradition et la culture française : "...le Haut Conseil a défini l'intégration non comme une voie moyenne entre assimilation et simple insertion, mais comme un processus spécifique ; il a préconisé que la France maintienne une logique de l'égalité des personnes qui s'inscrit dans son histoire, dans ses principes, dans son génie propre et va plus loin, nous semble-t-il, dans l'épanouissement des droits de la personne que la reconnaissance des droits des communautés minoritaires, dont nous ne sous-estimons pas la valeur et la nécessité en bien d'autres régions de l'Europe" (Préface à P. Weil, La France et ses étrangers, p16-17)
Ici, le principe de l'égalité des enfants impose à l'inconscient l'a priori métaphysique d'une équivalence des hommes, des peuples, des races et des sexes : c'est l'universalisme français. En système différentialiste au contraire (Allemagne, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Japon), prédomine la certitude a priori d'une humanité multiple, fragmentée, constituée d'individus et de groupes par essence. Mais croire en la différence n'implique pas qu'on l'aime. En réalité, le différentialisme est générateur d'angoisse et probablement d'une véritable peur de la différence. Toute différence concrète semble engendrer un réflexe de peur et doit être strictement cataloguée pour être acceptée : d'où l'obsession multiculturelle aux Etats-Unis. Cela se manifeste par le besoin américain de catégoriser les homosexuels pour les accepter, de re-tourner un film étranger selon les normes américaines pour être présenté à la population qui s'inquiète de la moindre différence culturelle objective. Toute différence est une menace dans ce monde où chacun se sent d'autant plus fragile qu'il n'est pas, au niveau inconscient, sûr d'être semblable à tous.
Au contraire, l'universalisme de type français (à substrat égalitaire) est beaucoup plus capable d'accepter les différences de moeurs. D'où la réelle diversité de la France. Il y a dans notre mentalité la certitude a priori d'une essence commune (nous sommes tous des hommes) qui permet l'acceptation de mille différences perçues comme secondaires. "Le type d'habitat, la façon de s'alimenter ou de faire l'amour, la couleur de la peau ou la croyance religieuse deviennent de petites différences, qui n'affectent en rien la croyance en l'universalité de l'Homme. Ces différences pourront être acceptées sans entraîner une catégorisation, une essentialisation: le fait d'être catholique pratiquant, juif, noir, homosexuel, communiste ou amateur d'escargot n'empêche pas que l'on soit d'abord et avant tout un homme. Même les femmes sont des hommes (universels)..." Dans le contexte anglo-saxon ou germanique, le mot "différence" renvoie à une essence ; dans le contexte français, il évoque le plus souvent, consciemment ou inconsciemment une caractéristique perçue comme secondaire. Lorsque Hitler évoque "l'envahissement par les nègres" de la France et "la naissance d'un Etat africain sur le sol de l'Europe" (Mein Kampf,), il montre à la fois l'incompréhension germanique de notre modèle et sa haine de l'universalisme français, qui (heureusement) nie l'importance de la couleur de la peau.

La France n'est pas et ne peut pas être un pays raciste, son modèle anthropologique comme son Histoire démontrent l'inverse. Cela ne signifie pas que le racisme ou la xénophobie en soient totalement absents, eux-mêmes nourris par un antiracisme excessif dans ses méthodes, dans un contexte de chômage de masse et de tensions ethnico-religieuses. Mais la différence de couleur de peau ou de religion, perçues chez nous comme des caractéristiques secondaires (croyance en l'unité du genre humain), ne sont absolument pas en elles-mêmes des obstacles à une intégration réussie à la société Française. En revanche, la France peut difficilement assimiler des populations dont le modèle anthropolgique est incompatible avec le modèle français, c'est à dire des immigrés transportant avec eux un modèle familial et culturel trop éloigné du nôtre (caractérisé par l'endogamie et système patrilinéaire notamment) avec ses conséquences sur le niveau de culture, l'adaptabilité scolaire, professionnelle, sociale, la façon et l'intensité de la pratique religieuse quelle qu'elle soit. Il y a ainsi au moins deux types d'immigrations africaines en terme de capacités d'intégration (Maliens et Sénégalais sont à cet égard très différents des Africains du golfe de Guinée). L'indifférence des Français à la notion de race ou de religion n'empêche pas qu'ils perçoivent de façons différenciées les immigrés selon leurs origines géographiques et leur propre modèle anthropologique qui induit leur capacité d'assimilation. Ainsi un sondage de novembre 1992, révèle un taux de méfiance de 41% à l'égard des Maghrébins, 18% à l'égard des Asiatiques et 12% à l'égard des Antillais.


Ainsi sévèrement remis en cause dans plusieurs de ses pays de prédilection, notamment la Grande-Bretagne et les Pays Bas, le modèle multiculturel s'avère particulièrement inadapté à la mentalité et à la société française. On peut en conclure qu'un projet présidentiel proposant d'aller plus loin dans la reconnaissance et la promotion des "communautés" aura difficilement l'aval des électeurs français. Ajoutons que dans une France où les capacités politiques de l'Etat se sont fortement réduites (déficits publics abyssaux et transfert des pouvoirs vers l'UE), où le climat social est perpétuellement tendu, la francophobie latente et où débute maintenant une guérilla civile ethnique, on voit mal comment un projet d'organisation communautaire de la société française nous précipiterait ailleurs que dans le chaos.


Christophe Beaudouin

Sources principales de la présente étude

Pour l'essentiel : Emmanuel Todd : « Le destin des immigrés », Seuil, 1994. Les passages entre guillemets sont des citations exactes de l'auteur.

Sur les Pays-Bas : Paul Scheffer : « Het multiculturele drama », Nrc Handelsblad ; Marie-Claire Cécilia : «L'Islam aux Pays-Bas : un modèle d'intégration en question » www.islamlaicite.org ; Claude Askolovitch : « Djihad à Amsterdam », Le Nouvel Observateur, 25 nov 2004

Source: http://www.observatoiredeleurope.com/Faut-il-importer-le-multiculturalisme-en-France-_a454.html

1 avril 2006

Réaction d'un lecteur

Avec l'autorisation de son auteur, je publie un commentaire qui avait été posté par un "Vieux résistant" en réaction à l'article "coup de gueule" ! Je le remercie pour ce témoignage inspiré du vécu et non pas d'une quelconque idéologie !

"Très sympa ce bloc, ça change des blocs qui nous ressassent toujours les mêmes arguments et les mêmes analyses politiquement correctes de la situation de notre société. A lire les commentaires des uns et des autres, on comprend rapidement ou se situe le racisme dans cette société ! Mes amis ne nous refaites pas le coup de 2002, ne vous trompez de bulletin en 2007 si vous voulez que la France retrouve sa tranquilité d'autrefois. Je suis sans doute, aux yeux de nombreux français endormis par la propagande médiatique, un vieux con de facho qui a l'audace de réclamer la paix sociale, la securité et un avenir meilleur pour ce pays mais je rencontre de plus en plus de jeunes qui changent leur fusil d'épaule, ça me rassure! Sachez le, la délinquance et la violence étaient des phénomènes ultra marginaux en France jusqu'à ce que l'immigration africaine et maghrébine nous importe ses pratiques violentes, ses valeurs intolérantes et répendent des pratiques délictueuses! En 64 j'ai obtenu un HLM aux Lilas dans le 93, en ces temps, un logement social en banlieue était le rêve de nombreux ouvriers qui s'entassaient dans les taudis insalubres de la périphérie parisienne, personne n'aurait osé parler de ghetto à cette époque. Mais voilà, à partir de la fin des années 60, les premiers africains sont arrivés suivis par les arabes, essentiellement des ouvriers, jusque là l'entente était cordiale entre les différentes communautés mais à partir de 75, les lois sur le regroupement familial promulgés par CHIRAC ont modifier le visage des banlieues. Si les premiers arrivants travaillaient sans poser de problème, leurs enfants quant à eux ont commencé à mettre la "pagaille" dans le quartier, leurs parents n'y voyaient pas le problème. On leur avait appris que la France était le pays de la liberté mais on ne leur avait pas donné le mode d'emploi, on ne leur avait pas dit que la liberté des uns s'arrêtait la ou commençait celle des autres. Le fait de le leur rappeler était consideré comme de l'intolérance par les socialistes arrivés au pouvoir en 81. A partir de ce moment la France a pris la direction que l'on connaît...En 85, j'ai était contraint de quitter mon logement, la vie dans cette cité étant devenue tout simplement invivable! Non messieurs les gauchistes, les immigrés n'ont pas été parqués, ni isolés, ni exclus de la société, ils se sont isolés tout seul par leur comportement et par le refus des politiques de leur imposer des devoirs d'intégration et de respect de nos valeurs!
Les différents gouvernements nous ont mené en bateau pendant 30 ans, en nous dissimulant l'ampleur des dégâts, aujourd'hui le phénomène est tel qu'il nous saute aux yeux, pour ne pas dire, il nous pète a la gueule, les politiques ne pouvant plus nous cacher la verité, préfèrent promulguer des lois pour nous empêcher d'en parler librement!

Jeunesse révolte toi mais surtout ne te trompes pas d'ennemi !!!

Signé: Un vieux résistant qui n'a plus la force de se battre mais qui garde l'espoir..."

30 mars 2006

Et on ose nous parler de mixité sociale !

Source RTL infos 7:30 -

A l'occasion d'un échange scolaire dans le 9-3 entre des écoles "françaises" et allemandes, des écolières allemandes habillées un peu trop "sexy" au yeux de certain(e)s jeunes du quartier ont été caillassées hier en Seine St Denis.

Les caillasseurs et caillasseuses leurs reprochaient de s'habiller de façon choquante et surtout de porter des jupes.

Interviewées par le journaliste, des beurettes ont parlées de provocation, "ici c'est notre quartier, c'est le 9-3"
"On ne veut pas qu'elles viennent dans notre quartier habillées comme des putes."

Et aprés, ces sauvages gueulent au racisme et se plaignent d'être guettoïsé, qui accepterait de vivre auprès de ces gens ?

La France va encore avoir une bonne image à l'étranger, le pays des droits de l'homme ou les filles n'ont pas le droit de porter des jupes sous peine de se faire lapider...Vive la richesse du multiculturalisme!

arton8925

Publicité
Publicité
30 mars 2006

Multiculturalisme

J'ai recherché dans un dictionnaire la définition du multiculturalisme afin de déterminer ce que signifie exactement ce terme au nom duquel on accepte tous les débordements et atteintes à nos valeurs républicaines et universelles. A ma grande surprise, il n'apparaît dans aucun dictionnaire. Je me suis donc contenter de la définition proposée par l'encyclopédie Wikipédia au sujet du multiculturalisme canadien:

Le multiculturalisme est une idée politique(1) qui prône la cohabitation de plusieurs cultures pour réaliser l'unité nationale(2). Le multiculturalisme est issu de la politique culturelle de l'Empire romain mais il a acquis un nouveau sens suite à l'adoption de la charte canadienne des droits et libertés en 1982. Le gouvernement opte ainsi pour une mosaïque culturelle au lieu d'imposer une assimilation rapide(3)

En France, multiculturalisme est souvent confondu avec communautarisme(4).

Analyse rapide de cette définition:

1) Le multiculturalisme est une idée politique, donc, comme toute idéologie politique son adhésion relève de la liberté d'opinion, personne n'a le droit [en démocratie] d'imposer une opinion !

2)Cette idéologie "prône la cohabitation de plusieurs cultures pour réaliser l'unité nationale". ceci est non sens ! Comment avoir une unité nationale et une cohésion sociale dans une nation dont les membres ne partagent pas de valeurs communes ? La cohabitation de plusieurs cultures ne peut conduire qu'à une seule chose: le communautarisme ! La France a une culture riche issue du siècle des lumières, le multiculturalisme dans le but de réaliser une unité nationale n'était absolument pas nécessaire. Au contraire, on s'apperçoit au bout de 30 ans, que le multicultralisme a conduit à la division de la société !

3)L'assimilation rapide des immigrés est le modèle d'intégration qu'a utilisé la France pour les précédantes vagues d'immigration (italiens, espagnoles, portugais, polonais). Cette politique qui impose aux nouveaux arrivants d'assimiler la culture du pays d'accueil a parfaitement bien fonctionné, les italiens, les portugais, les espagnoles et les ressortissants d'Europe de l'est se sont parfaitement fondus dans la société française. C'est le seul véritable moyen d'obtenir une unité nationale et une cohésion sociale ! Pourquoi l'avons nous abandonné au bénéfice d'une idéologie utopique dont on ignore les conséquences sur le long terme ?

4)Le communautarisme [à la française] est une vaste escroquerie politico-electorale qui n'a qu'un seul but: obtenir les voix des français naturalisés par le droit du sol mais n'ayant pas coupé (faute de politique d'assimilation)avec leur culture d'origine ! Depuis 30 ans les partis politiques de gauche comme de droite (bien que ce soit françois Mitterand qui soit à l'origine de cette stratégie) ont préféré "caresser" les immigrés dans le sens du poil en évitant de mettre en cause les principes de leur culture sachant que leurs enfants seront français par droit du sol et donc des électeurs potentiels ! Ainsi en 1984, date de la création de SOS Racisme, critiquer la polygamie, ou imposer la langue française aux candidats à l'immigration était perçu comme de l'intolérance !
Aujourd'hui émettre une critique sur les religions nouvellement importées est assimilé à du racisme et de la xénophobie !

Dans une société communautariste chaque communauté défend ses valeurs, ses principes, ses coutumes et ses intérêts, ce qui est somme toute légitime à condition que tout ceci s'inscrive dans le respect des lois et des valeurs ! Hors en France, il en va tout autrement, au nom du sacro-saint principe de la tolérance, on tolère tout et n'importe quoi, des lors que cela met en cause la culture d'une communauté minoritaire, en revanche personne n'hésite à remettre en cause la culture française que l'on accuse d'être responsable de échec d'intégration d'une partie de la population issue de l'immigration. On peut penser ce que l'on veut de notre culture, c'est elle qui est a l'origine de la grandeur et de la prosperité de la France, le développement d'un pays dépend entièrement de sa culture. L'éducation dépend de la culture, hors tout le monde est d'accord pour dire que l'éducation est un des problèmes centraux dans l'échec d'intégration mais personne n'ose mettre en cause la culture de ceux qui se trouvent en échec, il serait pourtant plus facile d'imposer aux immigrés [minoritaires]d'adopter les valeurs et principes de la France que de faire accepter aux français [majoritaires] l'archaïsme des cultures nouvellement importées ! Lorsqu'on adopte la nationalité d'un pays, c'est qu'on aime ce pays et aimer un pays signifie aimer sa culture, refuser d'assimiler cette culture traduit un manque d'attachement évident pour ce pays ! Une population nouvellement arrivée qui remet en cause la culture du pays d'accueil et tentent d'imposer sa propre culture, cela a un nom: le colonialisme !

30 mars 2006

Rappeur artistes ou rappeurs racistes ?

Le rap, de l'art ou du cochon ?

Je vais m'essayer à un petit exercice comparatif afin de tester la tolérance et l'attachement à la liberté d'expression des "pro-rappeurs" !

Au sujet de la liberté d'expression, le groupe sniper dit dans son titre "France":

"On nique la France sous une tendance de musique populaire
On est d'accord et on se moque des répressions
On se fout de la république et de la liberté d'expression"

Puisse qu'ils se foutent de la liberté d'expression, pourquoi leur permettons nous d'en jouir ?

"J'crie haut, j'baise votre nation l'uniforme bleu, depuis tout p'tit nous haïssons. On remballe et on leur pète leur fion. Faut pas qu'y ait une bavure ou dans la ville ça va péter, du commissaire au stagiaire, tous détestés ! A la moindre occasion, dès qu'tu l'peux, faut les balayer, bats les couilles, les porcs qui représentent l'ordre en France".
(Extrait d'une chanson de 113)

"J'crie haut, j'baise votre culture, la djellaba, depuis tout p'tit nous haïssons. On remballe et on leur pète leur fion. Faut pas qu'y ait une agression ou dans la ville ça va péter, du braqueur au dealer, tous détestés ! A la moindre occasion, dès qu'tu l'peux, faut les balayer, bats les couilles, les porcs qui représentent le désordre en France".

"Niquer l'systeme, ils auront le feu car ils ont semé la haine qu'on les brûle, qu'on les pende ou qu'on les jette dans la Seine. Elle cherche à brûler nos racines, mais y a des soldats, des vrais guerriers dans l'ghetto. J'aimerais être dans la peau de ce flingue, tenu dans la main d'un beur qui se verrait caler Le Pen".
(Extrait de la chanson "Nique le système" de Sniper)

"Niquer l'immigration, ils auront le feu car ils ont semé la haine qu'on les brûle, qu'on les pende ou qu'on les jette dans la Seine. Elle cherche à brûler notre identité, mais y a des soldats, des vrais guerriers en France. J'aimerais être dans la peau de ce flingue, tenu dans la main d'un français qui se verrait caler Aounit".

"J'aimerais voir brûler Panam au nappalm sous les flammes façon Vietnam tandis que ceux de ton espèce galopent ou 24 heures par jour et 7 jours par semaine. J'ai envie dégainer sur des faces de craie dommage que ta mère ne t'ai rien dit sur ce putain de pays, me retirer ma carte d'identité avec laquelle je me suis plusieurs fois torché."
(Extrait de la chanson "Flirt avec le meurtre" du Ministère Amer

"J'aimerais voir brûler les cités au nappalm sous les flammes façon Vietnam tandis que ceux de ton espèce galopent ou 24 heures par jour et 7 jours par semaine. J'ai envie dégainer sur des faces de nègres dommage que ta mère ne t'ai rien dit sur cette putain de population qu'on a accueilli, il faut leur retirer leur carte d'identité qui ne leur sert qu'à se torcher."

- Pan ! dans tes dents / Je m'adresse à toi petit blanc / Je baise ton gouvernement / tu me diras / "pourquoi tant de Haine ?"/ avec la sale haleine / je te dirais/ ta mère / ta soeur / cette chienne / kiffe l'Afrique / ma trique/ ma ziq / logique / elle veut un négroïde.
- De sa fille il en a marre, veut la caser comme un jeu avec un con -euh- un blond aux yeux bleus.
- Que va t-il se passer au village des visages pâles ti mal ? Je les fixe dans mon zoom zoom / Boum ! Boum ! dans Pim et Pam et Poum / les Goume Goume / Anéantir.
(Extrait de la chanson "Flirt avec le meurtre" du Ministère Amer

- Pan ! dans tes dents / Je m'adresse à toi petit negre / Je baise tes representants / tu me diras / "pourquoi tant de Haine ?"/ avec TA sale haleine / je te dirais/ ta mère / ta soeur / cette chienne / kiffe l'Europe / notre culture /notre education / nos assedic/  logique / elle veut un blanc.
- De sa fille il en a marre, veut la caser comme un jeu avec un parasite -euh- un frisé.
- Que va t-il se passer dans les quartiers d'immigrés mon pote? Je les fixe dans mon zoom zoom / Boum ! Boum ! dans Pim et Pam et Poum / les Goume Goume / Anéantir

"Quand le macro prend le micro, c'est pour niquer la France. Guerre raciale, guerre fatale, oeil pour oeil, dent pour dent, organisation radicale. Par tous les moyens il faut niquer leurs mères. Gouers [Français] c'est toi qui perd, flippe pour ta femme, tes enfants pour ta race. On s'est installé ici c'est vous qu'on va mettre dehors."
(Extrait de la chanson "Meurtre Légal" de Bougnoul Smala Un Groupe De Lyon)

"Quand le macro prend le micro, c'est pour niquer le maghreb. Guerre raciale, guerre fatale, oeil pour oeil, dent pour dent, organisation radicale. Par tous les moyens il faut niquer leurs mères. Bougnoules [arabes] c'est toi qui perd, flippe pour ta femme, tes enfants pour ta race. Vous vous êtes installés ici [en France], on va vous mettre dehors."

"La France est une garce, n'oublie pas de la baiser jusqu'à l'épuiser, comme une salope il faut la traiter, mec !" [...] "Moi, je pisse sur Napoléon et le général de Gaulle."
(Extrait d'une chanson de Monsieur R)

"L'islam est une garce, n'oublie pas de la baiser jusqu'à l'épuiser, comme une salope il faut la traiter, mec !" [...] "Moi, je pisse sur mahomet et benladen."

Voila, après avoir modifié les destinataires de ces quelques propos, les textes deviennent nettement moins acceptables ! Alors les rappeurs sont ils des artistes ou tout simplement des racistes ?

29 mars 2006

Les médias !

C'est une honte de voir la manière dont les médias traitent le problème des violences. Sous prétexte d'apaisement, ils essaient tout simplement de minimiser l'ampleur du phénomène de violence qui a lieu a chaque manif d'étudiant depuis 1998 (source RG).

-On nous parle de "casseur" alors qu'il s'agit de délinquants violents !

-On nous parle de "bandes de jeunes" alors qu'il s'agit de bandes de racailles (le terme leur est parfaitement adapté)!

-On nous parle "d'incidents" pour qualifier des incendies de véhicules, des saccages de commerce, de pillages et des scènes de violence gratuites sur des jeunes gens sans défense !

J'ai une question qui me vient a l'esprit, comment est ce que les médias traiteraient le problème si lors de manif de "sans papiers", des bandes de blancs venaient pour tabasser des noirs et des arabes ? Parleraient ils de "casseurs" et "d'incidents" ?

29 mars 2006

Coup de gueule !!!!!

A l'heure ou le pays est bloqué par une crise sociale, un second problème vient se greffer: les violences !

Pourquoi parler de violence lors de manifestations anti-CPE sur un blog traitant du racisme ?

Pour comprendre le lien entre les violences durant les manif anti-CPE et le racisme, il suffit de regarder les victimes et les auteurs !

kaira001kaira004

kaira0051

kaira009

kaira011

Alors, racisme ou problème social ?

Les deux mon commandant ! Un probléme social qui oppose un groupe ethniquement homogène à un autre groupe ethniquement homogène, cela s'appelle tout simplement du racisme ! Lorsque la cible est choisie en raison de sa couleur, cela s'appelle du racisme ! Lorsqu'on frappe des individus en proferant des propos racistes, cela s'appelle du racisme ! Il serait temps que nos officines censées lutter contre le racisme se réveillent et fassent le travail que l'on attend d'eux, c'est à dire, denoncer et condamner ces actes et pourquoi pas engager des poursuites, c'est leur job d'attaquer en justice les auteurs d'actes racistes et d'aider les victimes à obtenir réparation. C'est dans ce but que leur sont reversés une partie de NOS impots !!!

Que ce soit SOS racisme, le MRAP, la LDH, la licra, pas une seule de ces associations antiracistes n'a publié le moindre communiqué au sujet de la nature de ces violences. Ce silence devient presque suspect !

29 mars 2006

Idées de débat

Au sujet du racisme:
D'après vous est ce le racisme qui est responsable de la délinquance ou est ce la délinquance qui provoque le racisme ?

Au sujet de l'environnement social des cités:
D'après vous est ce le mauvais environnement social qui favorise la délinquance ou est ce la délinquance qui dégrade l'environnement social ?

Au sujet de l'intégration:
D'après vous est ce les minorités qui doivent s'adapter à la majorité ou est ce la majorité qui doit s'adapter aux minorités ?

Publicité
Publicité
Publicité